Sophie Wilhelm

Après mon bac et des études au conservatoire d’art dramatique de Metz, je cherche ma voie sur les bancs de la fac : j’y gagne un deug d’histoire, une licence d’ethnologie, un DEA en cinéma tout en travaillant dans l’animation culturelle et en continuant le théâtre. Je commence à raconter, pratique la danse contemporaine et le yoga, et un jour au Mans, je participe à une leçon de Feldenkrais avec Alain Montebran.

Bientôt je pars au Québec étudier le mime corporel d’Etienne Decroux avec Jean Asselin, puis à Paris avec Thomas Lebheart. C’est là que je retourne à la maison du conte de Chevilly-Larue, où je suis invitée à poser mes bottes.

sophie animal
Je consacre dès lors l’essentiel de mon temps à l’art de la narration ;  je me qualifie de conteuse mutagène, puis de conteuse en mouvement car je suis paradoxalement autant fascinée par le pouvoir du silence que par celui des mots.
Lorsque je raconte, les images sur lesquelles j’assoie mes récits sont avant tout des images sensorielles. Je crois que le corps exprime ce que taisent les mots, que la voix y est ancrée et je me fascine pour les pistes artistiques, esthétiques et humaines portées par une harmonie entre narration et mouvement.

Après plusieurs années à monter des spectacles en solo, duo ou en groupe, j’ai eu envie de transmettre ma conviction qu’un corps conscient aide à mener une vie plus harmonieuse.
C’est dans cette optique que j’ai commencé mes études de Feldenkrais à l’IFELD de Lyon, sous la direction de Yvan Joly.

Je suis aujourd’hui praticienne diplômée et j’enseigne le feldenkrais pour tous les publics.
Je travaille également à développer les ponts entre feldenkrais et arts de la scène.